TrucsMerci beaucoup au docteur Nguyen, ancien étudiant du DU d'écho,pour avoir proposé ce cas clinique. Grâce à ce "first look" échographique, le diagnostic étiologique de ce choc a été réalisé en quelques minutes et le patient n'a pas dû subir ni transport, ni examen inutile. |
Mr X 40 ans sans antécédent se présente aux urgences pour dyspnée évoluant depuis une semaine et s’aggravant. Il ne supporte plus le décubitus dorsal.
L’examen révèle une PA à 80/50 mm Hg, une FC à 90 bpm, une SpO2 à 92% en air ambiant. Le patient est pâle, dyspnéique au repos, assis sur le brancard de la salle de déchocage. L’auscultation pulmonaire est libre. Les bruits du cœur sont assourdis. On note une turgescence des jugulaires. La RP isole une cardiomégalie, sans foyer pulmonaire. Le bilan biologique objective une insuffisance rénale débutante avec une créatinémie à 200 μmol/L, une troponinémie nulle.
Devant l’hypotension artérielle, le réanimateur appelé réalise une échocardiographie (film 1).
Devant l’état de choc et l’absence de possibilité de transfert en toute sécurité, un drainage est réalisé avec un dispositif de VVC (film 2). Une épreuve de contraste est réalisée pour s’assurer de la bonne position du drain (film 3).
Un scanner thoracique réalisé plus tard révèlera une masse thoracique gauche évocatrice d’un cancer bronchopulmonaire.
Conclusion : il s'agissait d'une tamponnade d’origine néoplasique.